- EAN13
- 9782140349676
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 09/2023
- Collection
- Pour Comprendre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La deuxième naissance de la démocratie en Europe
Généalogie philosophique et politique de la démocratie. Des origines à nos jours. Volume II
Hervé Grémont
L'Harmattan
Pour Comprendre
Le deuxième volume de cette Généalogie philosophique et politique de la
démocratie part des prémices de la démocratie en Europe à partir de la
Renaissance avec les précurseurs de la pensée libérale et l'émergence des
concepts nécessaires à celui de démocratie. Ce mouvement très divers présente
cependant la particularité de s'opposer à la conception de la souveraineté
politique définie par l'Eglise, la souveraineté d'origine divine qui fonde
l'absolutisme. Ce volume présente également le combat contre l'Eglise sur
d'autres thèmes : la tolérance qui va même virer ensuite à la liberté de
conscience, les idées de liberté naturelle, de souveraineté du peuple et de
contrat social, bien sûr antithétiques avec la théologie politique de l'Eglise
définie depuis Saint-Augustin et Saint Thomas. Ces nouvelles idées ne se
présentent pas comme préliminaires à la démocratie. Les penseurs politiques
qui en font la promotion sont encore, pour certains, partisans de
l'absolutisme. D'autres sont déjà partisans du libéralisme. Mais ces concepts
seront utilisés par les futurs partisans de la démocratie dont, au XVIIe
siècle, seul Spinoza s'affiche comme tel.
démocratie part des prémices de la démocratie en Europe à partir de la
Renaissance avec les précurseurs de la pensée libérale et l'émergence des
concepts nécessaires à celui de démocratie. Ce mouvement très divers présente
cependant la particularité de s'opposer à la conception de la souveraineté
politique définie par l'Eglise, la souveraineté d'origine divine qui fonde
l'absolutisme. Ce volume présente également le combat contre l'Eglise sur
d'autres thèmes : la tolérance qui va même virer ensuite à la liberté de
conscience, les idées de liberté naturelle, de souveraineté du peuple et de
contrat social, bien sûr antithétiques avec la théologie politique de l'Eglise
définie depuis Saint-Augustin et Saint Thomas. Ces nouvelles idées ne se
présentent pas comme préliminaires à la démocratie. Les penseurs politiques
qui en font la promotion sont encore, pour certains, partisans de
l'absolutisme. D'autres sont déjà partisans du libéralisme. Mais ces concepts
seront utilisés par les futurs partisans de la démocratie dont, au XVIIe
siècle, seul Spinoza s'affiche comme tel.
S'identifier pour envoyer des commentaires.