Grammaire du yorùbá standard (Nigeria)
EAN13
9782811112981
Éditeur
Karthala
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Grammaire du yorùbá standard (Nigeria)

Karthala

Indisponible
Première description systématique de la grammaire yorùbá en français, cette
grammaire n’a pas non plus d’équivalent en anglais. Elle décrit successivement
le système phonologique et les mécanismes syntaxiques fondamentaux qui
structurent le yorùbá standard parlé au Nigeria, sans négliger certaines
formes dialectales. Son auteur, qui a inauguré à l’Inalco (Paris) en 1985
l’enseignement de cette langue et de la culture qui lui est liée, en
remarquable pédagogue, conduit le lecteur de façon très progressive du plus
simple au plus complexe. Elle réussit ainsi à satisfaire aussi bien le
linguiste que la personne qui souhaite étudier la langue.

Le yorùbá, langue de la famille Bénoué-Congo, est parlé par plus de vingt-cinq
millions de locuteurs. S’il est dominant au sud-ouest du Nigeria, il est aussi
parlé dans une partie de la République du Bénin et du Togo et, suite à une
émigration ancienne, dans nombre de pays d’Afrique de l’Ouest.

La culture yorùbá, célèbre pour les bronzes d’Ifè, a donné au monde de grands
artistes, comme Amos Tutuola, auteur de L’Ivrogne dans la brousse, Wolé
Soyinka, prix Nobel de littérature, Fela Anikulapo Ransom Kuti, inventeur de
l’afrobeat, etc. Conséquence de la traite atlantique, elle a essaimé bien au-
delà des limites de son espace historique. On connaît le Candomblé du Brésil
ou la Santeria de Cuba dont les origines remontent au système de croyances
yorùbá que l’on retrouve également au Venezuela et dans les Caraïbes. Présente
aux États-Unis depuis les années 1980, une importante diaspora yorùbá
s’emploie activement à y diffuser sa culture et sa langue.

Michka Sachnine, docteur en linguistique, membre du Centre d’études et de
recherche sur les littératures et les oralités du monde (CERLOM), est maître
de conférences honoraire à l’Institut national des langues et civilisations
orientales (Inalco, Paris) où elle a développé un cursus complet d’études
yorùbá. On lui doit, outre de nombreux articles, le premier et le seul
dictionnaire yorùbá-français (Karthala 1997), ainsi que la traduction annotée
et commentée de la pièce d’Akinwumi Isola Une sombre destinée, théâtre yorùbá
(Karthala 2003).
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