Edouard Louis avait déjà raconté l'histoire de cette femme, sa mère, qui prit son envol à l'âge de cinquante ans, quittant enfin mari violent, vie sordide et pauvreté endémique. Las, car rien n'est simple, Monique se retrouve de nouveau avec un homme violent, alcoolique et minable. Et de nouveau, Monique prend son envol, avec l'aide morale et matérielle aussi indispensable que nécessaire de son fils. Récit intime et universel, on sent la rage poindre sous le vernis de l'auto…

"Août est le mois qui ressemble le plus à la vie" dit le narrateur de ce roman de Pierre Adrian. Effectivement : l'été, les vacances à la plage, tous ces moments en famille ou entre amis, ça crée énormément de souvenirs, et surtout ça passe toujours trop vite. Un texte évidemment mélancolique, car qu'on aime l'été ou non, il nous fait penser à tout ce qui fait le sel de la vie. Mélancolique donc, mais qui fait du bien malgré tout !