"Août est le mois qui ressemble le plus à la vie" dit le narrateur de ce roman de Pierre Adrian. Effectivement : l'été, les vacances à la plage, tous ces moments en famille ou entre amis, ça crée énormément de souvenirs, et surtout ça passe toujours trop vite. Un texte évidemment mélancolique, car qu'on aime l'été ou non, il nous fait penser à tout ce qui fait le sel de la vie. Mélancolique donc, mais qui fait du bien malgré tout !

Entre récit touchant et reportage édifiant, Malfatto et Roa s'engouffrent dans une blessure encore béante de l'histoire de l'Argentine : les 30 000 personnes disparues lors de la dictature. Quarante ans plus tard, qu'en est-il ? Histoire sable-mouvant d'une mémoire volée, dans un style puissant et humble, l'autrice donne enfin voix et visibilité aux enfants retrouvés et aux proches des disparu·es. Une énorme claque !