Conseils de lecture
Régal
Attention gros coup de cœur.
Plongez dans cette histoire de famille. Fidèle à son précédent roman Emmanuelle Bamayack-Tan joue avec les codes, les genres et les stéréotypes de nos sociétés.
Tel un opéra en 3 actes nous suivons farah (la fille/garçon en recherche de vérité), Lenny (le père blessé menteur mais qui croit en l’amour de son prochain) et Hind (la mère oiseau de nuit mystérieuse qui fuit pour voler plus haut).
L’écriture change en fonction des personnages, les références à la poésie et la chanson emportent le lecteur à voir les choses différemment pour voir d’autres possibles.
Ce livre est un ode à la différence et au refus de la normalité. Un régal.
Jérôme - Libraire
Rude et beau
Deux individus qui se croisent et s’accrochent émotionnellement pour ne plus se quitter. Leur relation va se construire au fil des pages et de leur vie quotidienne. Cette vie qui leur fait subir le racisme et tout ce qui en découle comme le stress, la violence, la peur de marcher dans la rue, d’exister.
Cet ouvrage dénonce le racisme avec beauté car il se construit avec justesse, tendresse entre les personnages et beaucoup de références musicales/littéraires, sans pour autant oublier la violence ambiante.
Vous aurez envie de découvrir toutes les références marquantes qui accompagnent ces deux jeunes dans l’avancée de leur vie.
Un roman rude, beau, brute et tendre à la fois.
Noëlline - Libraire
Jusqu’en 1981, en Italie, deux articles de loi permettaient ‘le crime d’honneur’ et le ‘mariage réparateur’ : dispositions législatives écrites sur mesure pour des bourreaux par des bourreaux.
En Sicile, dans les années 60, Oliva, âgée de 16 ans, fait le choix de ne pas se soumettre à ces lois, elle qui a toujours tout fait selon les ‘règles’ imposées par cette société si particulière du sud italien.
Le prix à payer est très lourd, pour elle comme pour sa famille.
Une histoire terriblement émouvante qu’on lit d’un trait, et qu’on médite devant les tentatives actuelles de retour à un passé peu glorieux.
Jean-Loup - libraire
Dystopie, anticipation, pour son premier roman, Mirwais, après une carrière dans la pop rock, nous emporte dans un futur sombre. Il pousse à fond les curseurs de nos sociétés actuelles et nous révèle un monde basé sur la consommation à outrance et la résurgence d’un symbole aux relents historiques rappelant la noirceur profonde de l’être humain. Ce symbole va s’imposer et va niveler les consciences individuelles en faisant de nouveaux riches toujours plus riches et en révélant une fois de plus la face perverse de nos sociétés post-Covid. Les individus vont se laisser berner par les sirènes de la consommation, de la désinformation, de la cancel - culture voire l’absence de culture. Roman hypnotique, envoûtant, effrayant comme une mise en garde. Une écriture avec des accents de Kafka, Beckett, Ibsen. Une imagination a la K Dick. A découvrir.
Jérôme - libraire
Ce roman est une chronique estivale. Le narrateur retourne passer un mois d’août dans la maison familiale de Bretagne. C’est l’occasion pour laisser remonter les souvenirs, retrouver les les gestes d’avant, faire le point sur le temps qui passe, les choses qui changent et d’autres immuables. C’est aussi l’opportunité de savourer la préciosité de ces moments simples passés sur une plage, autour d’une table où un verre de bière à la main. Roman délicieusement nostalgique avec une écriture fluide, mélancolique, sensible, imagée qui parlera à chaque lecteur. On se souviendra d’un de nos mois d’août passés en famille et alors que l’été décline on laissera la vague des souvenirs nous envelopper de sa douceur.
Jérôme - libraire