La suppléance dans l'Église, la suppléance de l'Église, À la source d'une ecclésiologie de l'exception
EAN13
9782204113274
ISBN
978-2-204-11327-4
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Cerf-Patrimoine
Nombre de pages
393
Dimensions
23 x 15,3 x 3,5 cm
Poids
590 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

La suppléance dans l'Église, la suppléance de l'Église

À la source d'une ecclésiologie de l'exception

De

Cerf

Cerf-Patrimoine

Indisponible

Autre version disponible

Quel que soit le domaine considéré, l'action du législateur consiste à établir les règles normales de fonctionnement d'une société humaine, lesquelles définissent l'ordre nécessaire à la paix entre les hommes. La législation n'a pas pour vocation de traiter de cas exceptionnels, mais au contraire elle doit régir les situations les plus communes en fixant les normes qui préserveront la justice sociale et assureront la sérénité des relations humaines. Quand un lobby largement minoritaire réussit à imposer sa loi, de profonds désordres sociaux sont rendus possibles, parce que l'exception, surtout quand elle est fondée sur la nature des êtres, devient alors une injure à la loi morale. Car l'exception confirme la règle et ne s'assimile jamais à elle. Cette conception du droit se retrouve dans la législation canonique. Le code prévoit un certain nombre d'exceptions qui dérogent aux normes habituelles de fonctionnement de la structure ecclésiale, parce que l'Eglise catholique a un mandat qui dépasse les limites visibles de son activité propre : elle doit mettre tout en œuvre pour sauver les hommes. Ses normes propres, qui protègent ses droits en tant que société, cèdent alors face aux exigences de la loi divine. Aucune anarchie n'est pour autant créée. En fait, c'est l'ordonnance de Dieu même qui a finalement le dernier mot.
S'identifier pour envoyer des commentaires.