Money and Magic in Montaigne : The Historicity of the
EAN13
9782600301022
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Travaux d'Humanisme et Renaissance
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Money and Magic in Montaigne : The Historicity of the "Essais"

Droz

Travaux d'Humanisme et Renaissance

Indisponible
Des prognostications presents our reading of the past as no more persuasive
than of the future, and De la force de l’imagination reveals Montaigne calling
attention to his own impotence in order to mask a “cure” for witchcraft he
performed himself. Later still, in Des boyteux, he suffered a violent break
with his readers. Edward Benson finds unwitting confirmation in late-
twentieth-century studies of witchhunting of its importance in creating modern
identity politics, and suggests that Montaigne’s temperamental conservatism
allowed him to see the same thing. The scripteur also used monetary metaphors
in Sur des vers de Virgile, devoted to a defense of sexual fantasizing, to
challenge the supremacy not only of male readers but of “heterosexual” and,
perhaps, even “white” ones. Montaigne brought these challenges together in Des
coches, in which his historical judgement of his own culture was laid out
before the subject of America was broached at all.
\---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Cinq essais qui sont autant de microlectures de Montaigne, reliées moins par
le thème que par une attention aiguë aux réactions de Montaigne face aux
phénomènes contemporains que sont la magie et les débuts de l'économie
monétaire. On y découvre un Montaigne qui recommande à un ami une méthode pour
dénouer l'aiguillette qu'il a éprouvée lui-même, mais qu'il hésite à publier,
pris d'une grande peur d'être accusé de sorcellerie. Puis un Montaigne qui
s'essaie aux nouvelles métaphores monétaires que le siècle lui apporte,
notamment celle du commerce (narratif, sexuel et économique), et les éclaire
d'une lumière ambiguë.
S'identifier pour envoyer des commentaires.