- EAN13
- 9782702145524
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 06/04/2005
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Comme des lions Mai-juin 1940
Le Sacrifice héroïque de l'armée française
Dominique Lormier
Calmann-Lévy
La défaite de mai-juin 1940, reste, aujourd'hui encore, une plaie mal
cicatrisée dans la conscience nationale : elle évoque la débâcle, l'exode,
l'armistice. Au malheur se rajoute la honte, car une opinion très répandue
veut que l'armée française ait subi cette déroute sans combattre. De fait, le
sujet est tabou, comme s'il s'agissait d'un secret de famille honteux. Et
pourtant ...
Sait-on qu’en quarante-cinq jours de combats, les pertes quotidiennes
allemandes furent supérieures à celles de la campagne de Russie du 22 juin au
10 décembre 1941 ? Que la première bataille de chars de la Seconde Guerre
mondiale, à Hannut, fut une victoire française ? Que le village de Stonne,
surnommé par les Allemands le « Verdun de 1940 », changea de mains dix-sept
fois en trois jours? Qu'à Landrecies, deux chars lourds français détruisirent
une centaine de blindés allemands en quelques heures ? Que le général de
Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, enfonça à Abbeville les positions
allemandes, mais ne put exploiter son succès faute de réserves suffisantes?
Que l’opiniâtre résistance des troupes françaises à Lille et Dunkerque permit
de sauver de la capture 340 000 soldats alliés, et donc de sanctuariser
l’Angleterre ? Que sur la Loire, les cadets de Saumur bloquèrent 40 000
soldats ennemis ? Qu’au moment de l’armistice, 45 des 53 ouvrages de la ligne
Maginot restaient invaincus ?
Et surtout, que près de 100 000 soldats français moururent au champ
d’honneur en quarante-cinq jours de combat ?…
Dans ce livre captivant, qui suit minutieusement l’évolution des troupes
sur le terrain, pointe les erreurs du commandement français et s’appuie sur de
nombreux témoignages, Dominique Lormier rend un hommage tardif mais ô combien
mérité à ces héros méconnus.
cicatrisée dans la conscience nationale : elle évoque la débâcle, l'exode,
l'armistice. Au malheur se rajoute la honte, car une opinion très répandue
veut que l'armée française ait subi cette déroute sans combattre. De fait, le
sujet est tabou, comme s'il s'agissait d'un secret de famille honteux. Et
pourtant ...
Sait-on qu’en quarante-cinq jours de combats, les pertes quotidiennes
allemandes furent supérieures à celles de la campagne de Russie du 22 juin au
10 décembre 1941 ? Que la première bataille de chars de la Seconde Guerre
mondiale, à Hannut, fut une victoire française ? Que le village de Stonne,
surnommé par les Allemands le « Verdun de 1940 », changea de mains dix-sept
fois en trois jours? Qu'à Landrecies, deux chars lourds français détruisirent
une centaine de blindés allemands en quelques heures ? Que le général de
Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, enfonça à Abbeville les positions
allemandes, mais ne put exploiter son succès faute de réserves suffisantes?
Que l’opiniâtre résistance des troupes françaises à Lille et Dunkerque permit
de sauver de la capture 340 000 soldats alliés, et donc de sanctuariser
l’Angleterre ? Que sur la Loire, les cadets de Saumur bloquèrent 40 000
soldats ennemis ? Qu’au moment de l’armistice, 45 des 53 ouvrages de la ligne
Maginot restaient invaincus ?
Et surtout, que près de 100 000 soldats français moururent au champ
d’honneur en quarante-cinq jours de combat ?…
Dans ce livre captivant, qui suit minutieusement l’évolution des troupes
sur le terrain, pointe les erreurs du commandement français et s’appuie sur de
nombreux témoignages, Dominique Lormier rend un hommage tardif mais ô combien
mérité à ces héros méconnus.
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