- EAN13
- 9782824905969
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 25/03/2021
- Collection
- Nizan
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Matérialistes de l'Antiquité
Démocrite, Épicure, Lucrèce
Paul Nizan
République des Lettres
Nizan
"Les Matérialistes de l’Antiquité" est un essai sur le matérialisme grec du
IIIe au Ier siècle avant notre ère. Il rassemble un large choix de textes de
Démocrite, Épicure et Lucrèce traduits, présentés et annotés par l’auteur.
Romancier et essayiste auteur d’"Aden Arabie" et des "Chiens de garde", Paul
Nizan était aussi Agrégé et enseignant de philosophie, ami entre autres de
Jean-Paul Sartre. Plus que jamais d’actualité aujourd’hui, Paul Nizan écrit:
«Il y a des époques où toutes les possessions humaines, les valeurs qui
définissent une civilisation s’effondrent. L’accumulation des richesses
économiques à un pôle de la société n’empêche pas l’appauvrissement général.
Point de temps plus tragique que le temps d’Épicure. [...] Le malheur
s’établit parmi les Grecs, le désordre et l’angoisse augmentent tous les
jours. [...] Aux valeurs d’une grande civilisation collective se substituent
des valeurs de combat, aux valeurs civiques, des valeurs d’argent. Un
capitalisme du crédit se développe et les nouveaux riches étalent leurs
nouvelles fortunes, au moment même où les classes moyennes [...] qui avaient
été le fondement de la démocratie du Ve siècle, disparaissent. Les valeurs
politiques sur lesquelles la Grèce avait vécu au temps de sa grandeur
s’évanouissent.»
IIIe au Ier siècle avant notre ère. Il rassemble un large choix de textes de
Démocrite, Épicure et Lucrèce traduits, présentés et annotés par l’auteur.
Romancier et essayiste auteur d’"Aden Arabie" et des "Chiens de garde", Paul
Nizan était aussi Agrégé et enseignant de philosophie, ami entre autres de
Jean-Paul Sartre. Plus que jamais d’actualité aujourd’hui, Paul Nizan écrit:
«Il y a des époques où toutes les possessions humaines, les valeurs qui
définissent une civilisation s’effondrent. L’accumulation des richesses
économiques à un pôle de la société n’empêche pas l’appauvrissement général.
Point de temps plus tragique que le temps d’Épicure. [...] Le malheur
s’établit parmi les Grecs, le désordre et l’angoisse augmentent tous les
jours. [...] Aux valeurs d’une grande civilisation collective se substituent
des valeurs de combat, aux valeurs civiques, des valeurs d’argent. Un
capitalisme du crédit se développe et les nouveaux riches étalent leurs
nouvelles fortunes, au moment même où les classes moyennes [...] qui avaient
été le fondement de la démocratie du Ve siècle, disparaissent. Les valeurs
politiques sur lesquelles la Grèce avait vécu au temps de sa grandeur
s’évanouissent.»
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