- EAN13
- 9791030413809
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 04/03/2021
- Collection
- Petite collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Dans Le Silence des mots, le temps est comme suspendu. Dans cet arrêt devant
le gouffre, le ressac de la mémoire se déploie autour d’êtres esseulés, des «
déportés de l’intérieur ». Des échos du réel nous parviennent, un ballet
d’ombres malmenées par les rues.Il y a aussi un désir intact : la lumière, une
femme, l’odeur de la pluie. Ces moments ne sont suspendus que par les vers qui
les retiennent, avant qu’un oubli effrayant et libérateur ne les
avalent.Composés de strates de visions, d’inscriptions relevées, peut-être, au
dos d’un livre ou sur un mur, ces poèmes sont autant de balises pour nous
mener au-delà des « vérités avariées », des mensonges et des faux
semblants.Cet exil ne cessera qu’au terme du livre, une fois passé derrière
les mots. « On ne se sépare pas du rien. » Né en 1950, Gérard Berréby fonde
les éditions Allia en 1982. En 1985, il établit l'édition des Documents
relatifs à la fondation de l'Internationale situationniste puis publie les
œuvres de Leopardi, dont le Zibaldone. Il a publié trois recueils de poésies :
Stations des profondeurs (2010), Joker & Mat (2016) et La Banlieue du monde
(2019). Fin 2014, a paru Rien n’est fini, tout commence, volume d'entretiens
avec Raoul Vaneigem. Gérard Berréby a également une activité de plasticien.
le gouffre, le ressac de la mémoire se déploie autour d’êtres esseulés, des «
déportés de l’intérieur ». Des échos du réel nous parviennent, un ballet
d’ombres malmenées par les rues.Il y a aussi un désir intact : la lumière, une
femme, l’odeur de la pluie. Ces moments ne sont suspendus que par les vers qui
les retiennent, avant qu’un oubli effrayant et libérateur ne les
avalent.Composés de strates de visions, d’inscriptions relevées, peut-être, au
dos d’un livre ou sur un mur, ces poèmes sont autant de balises pour nous
mener au-delà des « vérités avariées », des mensonges et des faux
semblants.Cet exil ne cessera qu’au terme du livre, une fois passé derrière
les mots. « On ne se sépare pas du rien. » Né en 1950, Gérard Berréby fonde
les éditions Allia en 1982. En 1985, il établit l'édition des Documents
relatifs à la fondation de l'Internationale situationniste puis publie les
œuvres de Leopardi, dont le Zibaldone. Il a publié trois recueils de poésies :
Stations des profondeurs (2010), Joker & Mat (2016) et La Banlieue du monde
(2019). Fin 2014, a paru Rien n’est fini, tout commence, volume d'entretiens
avec Raoul Vaneigem. Gérard Berréby a également une activité de plasticien.
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