EAN13
9782930117737
ISBN
978-2-930117-73-7
Éditeur
Exhibitions International
Date de publication
Collection
MAROT
Nombre de pages
200
Dimensions
24,7 x 17 x 0,1 cm
Poids
1 g
Langue
français
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J’étais chirurgien dans l’armée de Napoléon

Jean-Baptiste Bruggeman, la princesse et son portrait. Un autre point de vue de la campagne de Russie

Exhibitions International

Marot

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Tous le pensaient disparu corps et âme durant la campagne de Russie…
Pourtant, trois ans plus tard, le 16 janvier 1815, il réapparait à Turnhout,
à pied, tenant sous le bras son portrait « peint par une princesse russe belle
comme le jour ». À l’origine d’un véritable mythe au sein d’une famille
campinoise, ce tableau a été le point de départ d’une vaste recherche
destinée à retracer l’itinéraire du célèbre aïeul.
De son engagement dans la Grande Armée vers 1807 à son retour de Russie
durant l’hiver 1815, en passant par la campagne d’Espagne et du Portugal
et la déroute de la Bérézina, J’étais chirurgien dans l’armée de Napoléon
retrace le parcours de Jean-Baptiste Bruggeman (1787–1863), jeune
médecin originaire de Turnhout, en Belgique actuelle, chirurgien au sein
du 36e régiment et prisonnier de guerre dans les contreforts de l’Oural.
L’ouvrage dresse parallèlement un aperçu de l’histoire de la médecine et de
la chirurgie à l’époque napoléonienne, entre les maigres possibilités de
soins sur le terrain et la pénurie de matériel. Il rappelle aussi l’effroyable
carnage du passage de la Bérézina et les conditions de détention des prisonniers
français, depuis le véritable périple à travers la Russie jusqu’à la vie
de château menée durant quelques semaines au fin fond de l’Oural. Il ne
manque pas non plus de faire la lumière sur ce curieux portrait qui
alimenta, de génération en génération, le mythe du héros chirurgien.
Partant d’une analyse critique des mémoires d’Honoré Beulay, compagnon
d’infortune de Bruggeman, rédigées en 1849 et éditées en 1907, J’étais
chirurgien dans l’armée de Napoléon a pu bénéficier des recherches les plus
récentes consacrées aux oubliés de l’épopée napoléonienne. Parmi les
nombreux chercheurs actuels, l’historien russe Sergueï Khomtchenko,
responsable du Musée-mémorial de la bataille de Borodino, étudie depuis
plusieurs années le sort de ces milliers de militaires détenus en Russie
durant deux longues années. Ses études se basent notamment sur les
mémoires des prisonniers et les archives russes de l’époque.
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