EAN13
9782312002347
ISBN
978-2-312-00234-7
Éditeur
Les éditions du Net
Date de publication
Nombre de pages
152
Dimensions
19 x 12 x 1,1 cm
Poids
143 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Un printemps à Beyrouth

Les éditions du Net

Indisponible
Résumé :
" Une jeune française d'origine libanaise part découvrir Beyrouth, la ville mythique de ses origines. Une histoire apparemment banale qui commence comme un simple récit de voyage et qui peu à peu vous transporte dans un univers à la fois profond, intime et politique, conjuguant à merveille macrocosme et microcosme, ce à travers un récit concis, tout en impressions subtiles et pointillistes, où l'on partage l'évolution intérieure de la voyageuse en mutation. La violence et la mort, l'amour et la déliquescence de Beyrouth, la jonction entre le vécu du personnage et l'architecture galopante et destructrice de la ville en proie aux démons de la mondialisation opèrent à merveille. Assassinats et viols banalisés, turpitudes des femmes et des hommes faussement libérés du carcan religieux, Islamistes bornés et hypocrites, affairistes érotomanes, arbitraire, et danger permanent tout concourt à faire de ce périple un itinéraire initiatique aux antipodes de la carte postale ! Beyrouth devient ici symbole d'une décadence civilisationnelle effrénée qui fait songer au Possédés de Dostoïevski. " Ramdane ISSAAD
Auteur(s) :
Née au Liban mais française d’adoption, j’ai toujours été tiraillée entre ces deux identités sans jamais parvenir à trancher avec l’une ou l’autre. Il m’a fallu du temps et des larmes de rage avant d’accepter cette dualité et de la découvrir comme une richesse. C’est mue par le désir de confronter le reflet d’un Liban mythique - véhiculé par la nostalgie parentale - à une réalité inconnue que j’ai décidé de me rendre à Beyrouth à l’aube de mes vingt-cinq ans. Voir par moi-même. Devenir libanaise, vraiment. Pouvoir dire « Je sais ».
J’y fis escale le temps d’une saison, de mars à juin. Le temps de la désillusion ; le temps d’écarquiller les yeux sur un monde étranger au rêve, violent d’authenticité. Mais néanmoins, juste le temps qu’il faut pour m’y attacher à jamais ; droguée au point de ressentir l’éloignement comme un manque intolérable à soulager rapidement. Et de fait, Beyrouth fait maintenant partie de moi. Mais malgré mes efforts répétés pour l’embrasser entièrement, elle demeure toujours aussi insaisissable.
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