La Famille royale, roman
EAN13
9782742752058
ISBN
978-2-7427-5205-8
Éditeur
Actes Sud
Date de publication
Collection
Littérature anglaise
Nombre de pages
944
Dimensions
24 x 14,5 x 4,4 cm
Poids
1062 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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La Famille royale

roman

De

Traduit par

Actes Sud

Littérature anglaise

Indisponible
"Privé" neurasthénique, Henry Tyler a été embauché par John Brady, cynique homme d'affaires à la recherche de la mythique "Reine des Putes" de San Francisco, dont il entend faire la vedette d'un bordel "virtuel" à las Vegas. Comme en proie à un sortilège, Tyler se voue corps et âme à une enquête dans les bas fonds de San Francisco, finit par localiser "la Reine", une petite femme noire, tombe amoureux d'elle et devient dès lors membre de "la Famille Royale", une tribu exclusivement com¬posée de prostituées ravagées par le crack et que le Roi Dollar et ses sbires vont s'employer à anéantir. Tyler achèvera sa descente aux enfers en rejoignant les "hobos", des vagabonds qui sillonnent le pays...
Dans une autre vie, Henry a eu un frère, John, un avocat froid et méprisant, évoluant dans les hautes sphères de la société et marié à une Coréenne, Irène, que Henry chérit d'un impossible amour, Les deux frères sont les Caïn et Abel du roman dont les destins se croisent sous le signe des amours contrariées, des femmes perdues, des vies gâchées, des sociétés corrompues...
Traquant la moindre bribe d'humanité là où ne semblaient régner qu'ordure et obscénité, Vollmann crée de toutes pièces une psychologie d'Lin genre nouveau, hantée d'exégèses et de métaphores, d'illuminations et d'autopsies. Sa prose hypnotique fait traverser toutes les antichambres de la société et de l'âme contemporaines avant d'ouvrir les portes du no man's land que parcourent les derniers errants du "cauchemar américain"...
Récit d'une ville en perdition, d'un amour impossible, d'un fratricide sans cesse ajourné La Famille Royale est une fresque éblouissante et affranchie de tout tabou, qui démontre, une fois de plus, que "le grand roman américain" est toujours à écrire à condition, pour l'écrivain, de choisir de confronter l'Amérique à ses pires hantises.
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