Un long voyage ou L'empreinte d'une vie, 24, L'appel du Sud, Roman
EAN13
9782322266142
ISBN
978-2-322-26614-2
Éditeur
Books on Demand
Date de publication
Collection
BOOKS ON DEMAND
Séries
Un long voyage ou L'empreinte d'une vie (24)
Nombre de pages
346
Dimensions
21,6 x 15,3 x 2,7 cm
Poids
617 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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24 - L'appel du Sud

Roman

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Encore sous le coup de son accident de moto et de sa condamnation à quinze jours de prison avec sursis, Louis pense que le moment est venu : Nadine et lui doivent quitter Saint-Valat, son temps de chien, ses mornes horizons et ses pipelettes. Il s'est décidé à aller prospecter la Côte d'Azur, et plus particulièrement la région de Grasse, moins chère que le bord de mer. Mais il faut ménager Hélène et Germaine, leurs mères respectives, et leur laisser croire qu'ils partent pour quelques jours de repos (fin du tome 23).
Au chef-lieu, départ au petit matin, le car, puis le train. Cannes, et enfin l'autobus pour Grasse. S'enquérir d'abord d'une chambre : un petit hôtel près de la Place aux Aires fera l'affaire, puis d'une agence immobilière : ce sera Courrin, boulevard du Jeu de Ballon.
Une première maison, lépreuse, dans la direction de Nice, la seule dans leurs moyens. Le spécialiste conseille le Var, plus accessible que les Alpes-Maritimes. Une vingtaine de kilomètres vers Draguignan, une bifurcation à droite, et une route qui escalade un versant abrupt, débouchant sur une vaste place ombragée de platanes : Saint-Martin. Au-delà, après un tournant, un autre village apparaît, enroulé autour de son château-fort : Esclarmont. On s'arrête. La maison, un peu plus haut, est visible de la route et semble engageante. L'agent, soucieux de prévenir le propriétaire, laisse ses clients et prend le raidillon. Mais il redescend presque aussitôt : un mot sur la porte indique qu'il sera absent pour la journée. Retourner à Grasse et revenir après déjeuner avec la clé ? Oui, mais eux vont rester sur place ; seuls, ils pourront explorer à leur aise.
À leur tour d'emprunter le sentier. Un petit jardin non clôturé, une vue imprenable sur l'Estérel... ils rêvent déjà. Ils font le tour de la bâtisse, et là, patatras ! une autre vue imprenable, sur le cimetière. Ils n'ont plus qu'à rentrer par l'autobus, et en attendant, se trouver un restaurant pour déjeuner en amoureux. Sur la route, ils rattrapent un grand paysan à casquette, chaussé de sabots : "Bonjour, monsieur, vous ne connaîtriez pas quelque chose à vendre, par ici ? - Une maison, non. Mais si c'était pour un terrain..."
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